Historique de mes appareils photos

Une fois n’est pas coutume, je vais vous présenter le matériel photographique avec lequel j’ai évolué au fil des ans.

Avant toutes choses, je tiens à préciser ici que je ne suis pas sponsorisé par les marques que je présente. C’est donc sans intérêt financier que je décris les produits que j’ai aimé utiliser et que je les ai financé moi-même.

J’ai découvert la photographie à l’adolescence avec le matériel photo de mon père. Un Canon EF noir équipé de 3 optiques : 24/2.8, 50/1.8 et 135/3.5, le tout produit entre les années 1973 et 1978. Avec beaucoup de patience et de persévérance, j’ai fini par comprendre pourquoi les images que je tentais de capturer ne rendaient rien… Il m’en a fallu des rouleaux de films….

film voile

Puis je suis passé (avec un peu d’argent mis de côté) au Canon EOS 33v et un incroyable capteur AF. Comprenez que l’appareil faisait la mise au point là où votre oeil regardait dans le viseur. Un gadget au final… Je suis rapidement passé au numérique et ai quitté Canon pour aller voir du côté de Pentax et le modèle K10D. Excellent pour ce que j’en faisais à l’époque. C’est à ce moment qu’on a commencé à me demander de faire de la photo en service commandé. Et c’est là aussi que je me suis senti limité par les capacités techniques de l’appareil dans certaines situations, notamment les scènes avec très peu de lumière disponible et avec des sujets en mouvement.

Porsche 911

J’ai décidé de passer à un modèle plus performant, mais je n’ai pas trouvé mon bonheur à l’époque chez Pentax, dommage !

Donc, j’ai été voir du côté de Nikon dont j’avais toujours entendu énormément de bien, notamment du point de vue de la qualité de ses optiques. A cette époque, C’est le D200 qui était la vedette et évidemment les séries D2. Mais ces produits étaient bien au delà de mon budget et de mes besoins. Alors, en continuant d’analyser le marché, je continue de faire des photos avec mon Pentax et décide d’élargir un peu mon parc d’optiques afin d’être cohérent avec le type de photo que je souhaitais faire : du portrait. Je fais l’acquisition d’un vieil objectif à vis : un Jupiter 9, 85/2. Je découvre ce que c’est le cadrage portrait et deviens dingue de cette focale.

C’est au moment de l’annonce de la sortie du Nikon D300 que je me décide à casser ma tirelire à nouveau et que j’investis dans cette marque autant d’argent que d’espoirs, c’est à dire beaucoup pour moi à cette époque ! Je commençais à travailler, et n’avais que peu de frais, donc je pouvais me le permettre. Avec le D300, je décide d’acquérir le sublime zoom Nikkor Af-s 17-55/2.8 et une focale fixe Nikkor Af-d 50/1.4, en n’oubliant pas non plus la poignée verticale MB-D10 Nikon et le flash Nikon SB-800. Avec ces 2 optiques, j’avais atteint ce qui semblait pour moi un réel pallier : être en possession d’un matériel semi-pro et qui ne me ferait pas défaut sur le terrain. Un vrai bonheur !

Je le conseillerais à n’importe qui souhaite acquérir un bon boitier robuste et léger (on verra par la suite pourquoi je qualifie le D300 de boitier léger), même si aujourd’hui le D750 l’a remplacé sur le papier.

En passant chez Nikon, j’ai au fur et à mesure agrandit mon parc d’objectifs en achetant plusieurs optiques dont le fameux et non moins formidable Nikkor Af-d 85/1.4, le Nikkor Af-d 20/2.8 et le Nikkor micro Af-s 105/2.8 VR. J’ai revendu ces 2 derniers pour le récent Nikkor Af-s 28/1.8 et le plus léger Nikkor micro Af-s 60/2.8.

A l’occasion d’un voyage, j’ai échangé mon fidèle D300 pour le très lourd et robuste Nikon D3 qui m’a suivi quelques années. J’ai, au passage, revendu mon zoom 17-55 pour passer au Nikkor Af-s 24-70/2.8 et ai abandonné le 50/1.4.

Je revendu récemment le D3 pour être équipé plus léger. Aujourd’hui, je possède le Nikon D800 qui remplit parfaitement ce que je lui demande : réaliser des portraits d’une qualité inimaginable pour moi jusqu’alors. Equipé de ce boitier avec un zoom et 3 focales fixes, j’ai dans mon sac exactement ce qu’il me faut pour remplir les demandes de mes clients.

Je pense que beaucoup de photographes passent par ces différentes étapes d’achat/vente, ajustement des besoins et désirs soudains pour trouver exactement ce qui leur convient.

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